Notre FAQ diagnostic gaz NFP45 500. En savoir plus.

Le diagnostic gaz NFP45 500 est un contrôle obligatoire de la sécurité des installations de gaz dans les logements à usage d’habitation. Il permet de prévenir les risques d’asphyxie, d’explosion et d’intoxication au monoxyde de carbone, qui peuvent être mortels. Dans cette FAQ, nous vous expliquons tout ce qu’il faut savoir sur le diagnostic gaz : pourquoi, comment, quand et par qui le faire, en bref la réponse aux questions que l’on nous pose lors de nos diagnostics dans le Golfe de Saint-Tropez.

Pourquoi faire un diagnostic gaz NFP45 500 ?

Le diagnostic gaz est obligatoire pour la vente ou la location d’un logement équipé d’une installation de gaz de plus de 15 ans. Il a pour objectif de protéger les occupants du logement, ainsi que le propriétaire ou le bailleur, en cas de vice caché. Il permet de détecter les anomalies et les dangers liés au gaz, et de préconiser les travaux à réaliser pour y remédier.

En France, il y a environ 5000 cas d’intoxication au monoxyde de carbone par an, dont une centaine sont mortels. De plus, la probabilité d’avoir une anomalie gaz sur un logement est de 78,2%, et les maisons individuelles sont un peu plus concernées. On constate cependant une amélioration sur les installations d’après 1990, qui ressortent souvent avec moins d’une anomalie par logement.

Qu’est-ce que le diagnostic gaz NFP45 500 ?

Le diagnostic gaz NFP45 500 est une norme qui définit le contenu, la méthodologie et les modalités de réalisation du diagnostic de sécurité des installations intérieures de gaz à usage domestique. Il s’applique aux installations fixes de gaz, c’est-à-dire celles qui sont alimentées par le réseau de distribution ou par une bouteille de gaz au moyen d’un tube fixe. Il ne concerne pas les installations mobiles de gaz, comme les gazinières raccordées à une bonbonne avec un tube souple ou flexible. En résumé, si vous avez uniquement une gazinière, raccordée par un tuyau flexible à sa bouteille de butane dans votre appartement, il n’y a pas de diagnostic à faire.

Le diagnostic se présente sous la forme d’un rapport, qui indique les résultats du contrôle, les anomalies détectées, leur degré de gravité, et les recommandations du diagnostiqueur.

Il comporte quatre points de contrôle principaux :

  • La tuyauterie fixe de l’installation et son étanchéité ;
  • Le raccordement en gaz des appareils, c’est-à-dire les robinets et les flexibles qui raccordent les appareils à la tuyauterie fixe ;
  • La combustion, qui doit s’effectuer correctement grâce à un débit normal de gaz des appareils ;
  • La ventilation des locaux, qui doit assurer un renouvellement de l’air suffisant et évacuer les produits de combustion.
Diagnostic gaz NFP45 500. Photo d'une installation gaz dangereuse avec plusieurs  anomalies illustrant ainsi l’intérêt des contrôle avant vente ou location.
Installation présentant des anomalies dangereuses

Qui doit réaliser le diagnostic gaz nfp45500 ?

Le diagnostic gaz NFP45 500 doit être réalisé par un diagnostiqueur certifié, indépendant et impartial, qui dispose d’une assurance professionnelle couvrant sa responsabilité civile. D’ailleurs, le diagnostiqueur doit respecter les critères de la norme et utiliser un matériel adapté et conforme.

Le diagnostic est à la charge du vendeur ou du bailleur. Par ailleurs, il doit être annexé au compromis de vente ou au contrat de location, et être présenté à l’acquéreur ou au locataire avant la signature de l’acte définitif ou de l’entrée dans les lieux.

Quelle est la durée de validité du diagnostic gaz nfp45500 ?

Il a une durée de validité de 3 ans pour la vente d’un bien immobilier et de 6 ans pour la location d’un bien immobilier. Il doit être remis au locataire lors de la signature du bail et fait parti du Dossier de Diagnostic technique.

Une modification de l’installation ? Il faut en réaliser un nouveau .https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000033026422

Pourquoi ma gazinière a une drôle de flamme et que faire ?

La flamme de votre gazinière doit être bleue, stable et régulière. Si ce n’est pas le cas, c’est qu’il y a un problème dans le mélange air/gaz qui alimente les brûleurs.

Il existe deux types de problèmes de flamme. Pour commencer, il y a le charbonnage : la flamme est jaune, fumeuse et laisse des traces noires sur les ustensiles. Cela signifie qu’il n’y a pas assez d’air dans le mélange, ce qui entraîne une combustion incomplète du gaz. Mais aussi, dû à un encrassement des injecteurs ou des brûleurs, ou à un mauvais réglage du débit de gaz. Puis il y a le décollement : la flamme est courte, se décolle du brûleur et fait du bruit. Donc,il y a trop d’air dans le mélange, ce qui entraîne une combustion trop rapide du gaz. Un excès de pression du gaz, à un courant d’air ou à un mauvais réglage du débit de gaz peuvent en être la cause.

Ces problèmes de flamme peuvent nuire à la qualité de la cuisson, à la sécurité de l’installation et à la consommation de gaz. Il faut donc les corriger au plus vite. Voici comment faire. Tout d’abord vérifiez que les injecteurs sont adapté au type de gaz. Puis nettoyez les ainsi que les brûleurs avec une brosse métallique ou une aiguille. Vérifiez qu’il n’y a pas de saleté ou de graisse qui obstrue les trous. Ensuite réglez le débit de gaz. La flamme doit être bleue et ne pas dépasser 4 mm de hauteur.

Comment modifier l’évacuation de ma chaudière ?

Si vous bricolez l’évacuation de votre chaudière de type B (c’est à dire une chaudière avec un conduit de raccordement), vous risquez de perturber le tirage naturel et de provoquer un refoulement des fumées toxiques dans votre cuisine. Cela peut entraîner des intoxications au monoxyde de carbone (CO), des explosions ou des incendies. Il faut respecter les règles de conception, de dimensionnement et de raccordement du conduit d’évacuation. Consultez la norme NF DTU 61.1. Mais surtout, faites appel à un professionnel qualifié et certifié pour réaliser le diagnostic, l’entretien et le dépannage de votre chaudière et de votre conduit d’évacuation.

Qu’est-ce que les ppm et comment les mesurer ?

Les ppm sont les parties par million. C’est le rapport entre la quantité d’une substance et la quantité totale du mélange. Exemple : on a 1 ppm de CO dans l’air, alors il y a 1 molécule de CO pour 1 million de molécules d’air. Le CO (monoxyde de carbone) est un gaz très toxique qui se forme lors de la combustion incomplète du gaz. Il se fixe sur l’hémoglobine du sang et empêche l’oxygène de circuler correctement dans l’organisme. Le diagnostiqueur utilise un appareil de mesure de CO et vérifie sa concentration. Les seuils  que l’on considère comme une anomalie diffèrent selon le type d’appareil. Le diagnostiqueur place le détecteur à 50 cm en avant de l’appareil, à hauteur des yeux, pendant 30 secondes, et note la valeur obtenue sur le rapport.

Diagnostic Gaz, notre détecteur de monoxyde de carbone

Comment prévenir les intoxications au CO ?

Vous avez souvent mal à la tête lorsque vous êtes dans la pièce où se trouve la chaudière ? Peut être est ce à cause d’une concentration trop élevée de CO. Les symptômes d’une intoxication au CO sont : des maux de tête, des vertiges, des nausées, une fatigue, une confusion, voire une perte de connaissance. Pour les prévenir , il faut entretenir régulièrement la chaudière et le conduit d’évacuation des fumées. (1 fois par an). Également, on doit aérer quotidiennement le logement et ne pas obstruer les entrées et sorties d’air. Enfin on peut installer un détecteur de monoxyde de carbone (DMCO) dans la pièce où se trouve la chaudière. Il émettra une alarme sonore en cas de dépassement du seuil.

Si vous ressentez ces symptômes d’intoxication vous devez :

  • aérer immédiatement le logement ;
  • arrêter les appareils à gaz ;
  • évacuer les lieux sans attendre ;
  • appeler les secours en composant le 15 (Samu), le 18 (pompiers), le 112 ou le 114.

Qu’est-ce qu’un DGI et comment le corriger ?

Un DGI est un acronyme pour Danger Grave Immédiat. C’est une anomalie qui indique un dysfonctionnement important de l’installation de gaz. Elle peut compromettre la sécurité des personnes. Par exemple, une fuite de gaz, un refoulement des fumées, ou une concentration trop élevée de CO. Donc, si le diagnostiqueur constate un DGI, il doit condamner immédiatement tout ou partie de l’installation. En outre, il doit en informer le propriétaire ou le locataire. Aussi, ce danger doit être corrigé par un professionnel qualifié avant de pouvoir utiliser à nouveau l’installation de gaz. Il existe d’autres types d’anomalies : A1 et A2 qui définissent la gravité et l’urgence à faire arranger le problème détecté.